comment écrire à deux
l’impossible voix où se rencontrent les chemins des vies qui nous traversent
mais si les images
écrivent aussi leurs voix, ces façons de tenir toute une vie dans un regard avec une
accentuation de point de voix, alors le texte est cette vie des voix
elles s’entendent sans
savoir et leur teneur tient tout ce qui compte comme les sourires ou les
silences quand les pas font le chemin
pourtant certaines
affinités ont peut-être depuis toujours élu le premier mot et la première image
dans le premier silence comme possibilité d’une voix qui vient dans les pas
et ta photographie met
nos yeux dans sa voix comme s’ils s’échangeaient tout l’amour du monde
l’explosion de ton
écume met tout le noir de mes marges en fête, ces amers dans l’océan du vivre
où tu voudrais nous retenir quand tes marées hautes me donnent un vertige à
couper le souffle
comme si les ailes de
ton regard enfouissaient mes yeux dans ton cri, ce chant de loin que portent
les vagues de ta peau ou c’est le sourire qui défait tes cheveux à bouche que
veux-tu
alors tout le paysage
se perd dans la puissance d’un déclic qui ne prend rien d’autre que ton
mouvement, cette danse de l’approche qui augmente le vertige d’un passage comme
s’il y avait l’autre côté
tu me bouges en fin de
compte à des vitesses inouïes et je t’écris à perdre haleine plein d’écume dans
la voix, celle d’un débutant qui se jette les yeux fermés dans ton regard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire