à l’ami Camille Lusardi
parti ce 13 novembre
les trois sizains qui suivent, vers Gégé
ta main dans les papiers couleurs
et l’odeur d’encre de l’atelier
retrouvée dans les accords
de ta guitare ou les couleurs
de tes tableaux, quelle phrase
pourrait te redire nos bonheurs
pendant qu’à plus soif tu
réveillais les fêtes en atelier,
je lisais encore plein de livres
que ton autodidaxie a su
mettre en phrase au gré
de ta démarche de rital
pas la phrase mais le phrasé
de ta diction considérant tous
les poissons, tu plongeais
avec ta sirène dans des accents
que tout Paris ne connaît
plus sauf à goûter un bon cru
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