Arnaud Le Vac, Reprenons les chemins d’ici, éditions du Cygne, 2019, 72 p., 11 €.
Ce livre commence par sa fin : « Rien ne finit qui a commencé » ! La pensée du poème y fait le continu de la pensée du vivant, du plus vivant de nos vies, de ce qui fait recommencement dès que poème : lectures, amours, voyages, villes pour « voir l’invisible et entendre l’inouï ». Arnaud Le Vac a un phrasé comme un(e) geste sans détour qui vise tout ce qui compte pour tenir voix et relation : « la vie même ». Cela ne va pas sans des points de tenue : villes et œuvres dans ce livre font comme un voyage-portrait, la silhouette prosodique d’un élan très personnel pour « faire le vide, rester libre » avec Venise en ligne de mire. Oui, un livre qui vise juste… le poème.
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