L’idéalisation du peuple. Une supercherie qui fait passer. Le mépris. Pour de la compassion. Pensait-il. Ce que j’aime. Disait-il en s’emportant quelque peu. C’est de revenir. Seul après avoir accompagné un ami. Pour une autre vallée. Parcourir les lignes montantes. Ou descendantes en tous sens. Sentir les emmêlements géologiques,. Se gorger des poussées de sève. Suivre les plis du vent. Dans les hautes herbes. Longer les forces magnétiques. Des flancs. Il retrouvait le calme. D’une solitude désertique. C’était son séjour au pays. De l’oubli. Il revenait avec l’élan. D’une ligne qu’il avait épousée. Une ligne comme la crête. D’une vague qui liait le ciel. Et la terre. Il parlait même d’air marin. De nage éperdue le long d’un rivage. Infini dans une mer infinie. Il racontait alors les voix. Du ressac dans une mélopée. Douce. Il n’avouait pas s’être perdu. Car il rentrait fort tard. Dans des proportions. Qui dépassaient toutes les déroutes. Une nuit noire. Il s’égara et se réfugia. Dans une cabane habitée. C’est de là. Qu’il revint avec le souvenir d’une jeune femme. Entièrement soumise à un homme. Terrible. Le monde. Ses habitants étaient devenus pour lui. Les éléments impuissants. D’un mouvement chaotique. Il était inutile de l’expliquer. De le comprendre. Une violence impitoyable. Les attirait. Il pleurait souvent. Sans aucune compassion.
samedi 28 février 2009
Au pays de l'oubli (chapitre 6)
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