dimanche 10 avril 2016

vivre au jour la nuit

vers une poétique sans h
avec sa petite morale comme
ton art de presque vivre au jour
la nuit
m’engage à faire survenir
des bribes cherchées
retrouvées un jour pas prévu
mes philologues peinent
dans la vie une troisième
entre seconde et la première
légende effacée grattée
illisible pas indéchiffrable
pour faire sonner les phrases
dans la course véloce et lente
d’un très glorieux abrégé
bien trop long mais avec
du neuf retapé dans l’ancien
pour des itinérances et cahiers du chemin
en merveilleux déplacé nos métamorphoses
comme reprises de mémoire
au travail continué de motifs
échappés cousant l’écorce
de l’homme des bois dans le bleu
de travail en poche sa petite
vie miraculant les vies
minuscules de personne
            mais aussi ta robe toute rouge
            comme lumière ou ton air au fond
            de ces mêmes bois ou banlieues
enfin presque trouvée tu me perds