dimanche 7 juin 2009

Prix Apollinaire 2009 à Jacques Ancet


Le prix Apollinaire 2009 vient d'être décerné à L'identité obscure de l'ami Jacques Ancet.
Bravo! On court vite se procurer le livre aux éditions Lettres Vives au pris de 15 euros... et je lis un commencement :
"C'est comme, minuscule à peine, une effervescence"
... un commencement qui n'en finit pas:
"ce souffle retenu, une rue vide, le monde"

Pour en savoir plus, voici la note de l'éditeur:
Dans la continuité de « La Brûlure » (Lettres Vives 2002), « L’Identité obscure » est un poème, un chant intérieur où souffle et intensité, lenteur et accélération, concentration et expansion, méditation et vision, se heurtent, se croisent et se confondent. « Au jour le jour, sans aucune idée de ce que j’écrivais, sauf que c’était ma vie, j’ai composé pendant plus d’un an ces longues laisses où se sont mis à alterner les trois pronoms « je », « tu », « on », portés par cette voix qui, une fois encore, s’était mise à parler, que je ne comprenais pas bien, mais qui m’emmenait où elle voulait et non où je voulais. J’étais dans l’emportement et le trouble et ce fut ce fragment de Lao-tseu qui, si j’ose dire, m’éclaira : « fusionne toutes les lumières, / unifie toutes les poussières, / c’est l’identité obscure ». Oui, comme toujours, c’était le poudroiement du multiple, toutes les lumières, toutes les poussières, et la force d’unification de cette voix autre, de cette identité souterraine, qui lui donnait un sens. D’où le titre du poème « L’Identité obscure.» L’auteur : Né à Lyon en 1942, Jacques Ancet est poète, mais aussi romancier (son premier ro¬man parut en 1979 chez Flammarion), essayiste (il a écrit sur Luis Cernuda et sur de nombreux poètes espagnols) et enfin traducteur. Il a égale¬ment publié aux éditions Gallimard une nouvelle traduction du « Cantique spirituel de Saint Jean de la Croix » (1997).

1 commentaire:

Angèle Paoli a dit…

Ci-après un lien vers un extrait de L'Identité obscure, paru dans Thαumα, Revue de philosophie et poésie, n° 5, « La joie », La Compagnie des Argonautes, février 2009, page 64.