chronique d'un changement tant attendu
toi dans l'avion avec un opposant
je prenais peur sans papiers
entrée sans le tampon d'entrée
ton passeport et rien d'autre
maintenant revenir à Tunis
te chercher le brin de jasmin
au marché de Zaghouan la chaleur
des mains sur les trottoirs fume le café
efface les portraits du pouvoir
l'asphalte qui court pour l'économie
des palais jette les piétons au travail
dans la boue ça pousse la chanson
du jasmin en fleur depuis Sidi-Bouzid
donner la leçon pour cacher le poème
tu prends une paire sur la plage en souriant
je donne une récitation pour refuser
nous aimons le froid de Dougga et nous
glissons notre jeunesse dans l'air
bientôt rien ne dure et le jasmin
continue la révolution tu reviens
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