mardi 6 septembre 2011

sis (suite 1)


fallait bien une élégie ailée au moins trois essaye voir à voler il fait toutes les poches et les piles et dévalise les rayons les gisements les gisants elle est perverse et l’aime elle est innocente et c’est l’amour mais l’âme bref
ça court dans la voix plus qu’éperdus il elle s’attrapent leurs animaux et fol été s’embiblent par derrière devant dessous dessus les sens et les vagues ça algue et ça alpague il va encore dire volubilité et elle saura retenue
tu comprends pas obscure catastrophe en plein phare finissent toujours pas tomber mais comment c’est l’élégie qui l’ellébore le froid le pasternak jamais tiède terrible naïveté des enfants pas du siècle de l’heure à la minute près sur quel continent trouvé





on va symphoné les trois mouvements même si lamento pas poli du tout rythme narratif et suit pas le schéma de la partition sans répartir la phrase c’est parti tu pars je vacille avec des lettres qui sans retour inventent toutes les positions mais catalogue c’est comme les oiseaux à part les rouges-gorges et les rossignols y’a les martinets on va symphoné de bonnes chutes à la messiaen
j’ai bien pensé fin des temps mais benjamin l’apocalypse et tutti quanti le racontage retour de vie jtu veux pas mourir j’veux ta petite mort mille et une fois après on y crève ou pas tu sais pas comment chacun c’est maintenant mourir en plein vol de vivre tirer à vue
passons sur l’élégie passade pas sable c’était la mer le ciel combien chaque jour chaque côté de l’île et tourne-toi retourne-m’y












comment dire tout ce qui nous 










arrive vivre dans le mouvement de nous pour – jamais pour mais par
mieux respirer aller fonce cours défonce et parcours au plus court
vers tu m'as trouvé et je t'ai cherchée cache cachette qui s’y colle je n’arrête pas de compter j’ai perdu la mesure et l’arbre s’élève je tape à chaque nombre les enfants partout c’est nous
vers ciel et tout s'en trouve rompre les amarres à pleurer rire à 
faire corps à corps jacob avec l'ange on dit pas la lutte mais faire l’âme sans issue autre que nue 
en appel d'agrandir tout l'écrire infini en plein cœur c’est tout corps de vivre 
et rouler au cœur plein sable et le temps passe pas dans les doigts et les dents et jusque dans ton sexe des dunes hisser au long des écorces et tiges ô oui hisse lisse bis
de fleurs au fond des buissons écraser les mûres et rougir joues et toutes tes mains ça griffe
renverser en grande douceur avec force incommensurable brassées – tu nage ou tu trempes ou tu rampes à peau que veux-tu
de baisers de bras de mains des yeux des seins des cuisses des pieds on liste pas on hisse et l’infini c’est corps à corps
et marcher sans savoir l'élan marcher le paradis en pleurant riant
à deux à nos nombreux infiniment les sembles nos poèmes vies
faire claire


tu inondes d'ailes
chaque sans totalité
possible passage
continu de voix
continue tu


le silence est entre nos lèvres il prend – c’est pas la colle mais la parole
tes yeux deux fermés où tombent délices (encore hisse)
et tout à coup l’éclair ton sourire le bleu – pas le fond d’œil mais ta vague et toute la mer qui suit et même que l’océan sourit
ouvert plein ciel des deux yeux j’y fonds – les cieux pas de prix ou c’est beaux draps

c'est tous les doigts dans la bouche et le petit aux commissures


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