jeudi 22 septembre 2011

Sis (fin)


tu m’enverras le texte de l’issue je ne trouve belle pauvreté extrême défait en richesse pour tous mes jours
et vocalement embrasse deux fois puis mille et une en lèvres avec les doigts au bout de tes yeux
jamais ne lis dans mes phrases aucune flèche sauf le petit diable elles courent gagner ton cœur en pied
âme et corps mais oui souffrent leur inséparation dans l’immense c’est vraiment chose étrange
raconte manzoni avec ses fiancés que les saints tout comme les coquins aient toujours du vif-argent
dans le corps et je rajoute dans l’âme du bouche à bouche ils ne se contentent pas d’être agités eux-mêmes
et alors voilà la chute mais s’ils pouvaient ils entraîneraient dans la danse tout le genre humain
c’est pas l’apocalypse mais c’est une danse qui va recommencer va chercher ton cavalier dit le conte

n’est pas pouchkine qui veut
mais qui son inconnu et si c’était
l’époque j’accepterais mais refuse de toutes mes forces
la mort en duel dantès je t’appelle
et je vais partir à ékatérinoslav tu viens même si berlin
l’amour pas possession mais si tu
abandon
c’est toute la différence
ça se lit dans
les vers je sais que tu
abandon mais tes livres disent comment tu ne peux
sera écrit cela et personne
n’empêchera
pas déclarer écrire-vivre
vitrine ou quoi seuls lisent derrière
ceux qui ne se voient pas tu aimes ces photographies avec reflets du photographe en trufferais bien ce livre si possible dans le noir du papier
autoportraits ou signatures du regard
ne supporte pas les spectateurs le poème n’est pas
spectacle
savent-ils ce qu’est vivre
libre les vitrines j’en ai la main en sang tu te souviens
la banque de bilbao
quand le fascisme assassinait les militants et courir
d’un souffle d’un essoufflement d’un mourir
plonger sauter tomber
et nos abandons dans tomber nos vers avec beaucoup des miens
les tiens et l’emmêlement personne n’y pourra
rien ici comme en ciel
j’écris t’écrire
mes indices terrestres pas des livraisons
mais des liaisons

ruptures de souhaiter le vital l’impossible pas l’urgence oui l’impardonnable
mon nom n’est pas moi il où tu elle
ce qui vient vers
toi
le tien me traverse encore voix mille et
une
mercis tu connais la belle dame
keats écrit and no birds sing et celle
d’alain chartier suis pas libre ne se décrète
suis te suis en suivre totalement en rimes
prise abandon ne se contredit

reste à trouver s’écrire le silence
tu deviens encore plus
nos secrets en voix l’une l’autre dans par toutes les conjonctions de relation sens dessus dessous la liste ad libitum
murmures rouges écrasés en bouche derrière
les lèvres s’évanouissent au ciel et dis doigts
avec terre graines oui en toutes lettres
t’écrire ça pousse

l’éternité de ta rime et nous rimons encore
plus tout contre nos indices
terrestres quelque part c’est toujours ton
poème le mien glissé
et perdu en corps entre tes consonnes
le con c’est mon doigt qui change chaque fois ta queue

les initiales claquent je suis
face à la mer c’est soleil t’embrasse t’embrasse
t’aime
ta répétition par pour la voix et tu souffles du cœur
sur ma récitation en arriver
là pour qui veut pas posséder
nous ne connaissons que
l’abandon
et n’ai rien

réclamé exigé discuté arraché trompé jugé cogné arrêté
dernière pause on a oublié maurice bouchor pas
les écoliers des petites classes des générations
ses marionnettes le mariage de papillonne
au théâtre pour les jeunes filles et les vivants
son temps des lilas chausson la voix de jaroussky
théâtre de la monnaie le 19 avril et la chanson triste
debussy mais les poëmes de l’amour et de la mer
c’est rimes jusqu’aux bords de la dernière note
les lilas en fleurs et les belles roses et toi que fais-tu

entendre la brutalité qui vient d’où
jamais l’été claquemuré
nous la douceur forcenée se bat violemment

je ne sais pas grand chose
seule défaite de liberté ce n’est pas moi mais
je-tu

ce n’est pas toi que je veux
c’est nous que je-tu

comme un chien qui pisse je ferai
ne regrette que ce ton c'est mon je pleure une pluie en corps et poèmes défaits
sans jamais séparer écrire vivre j’essaie le continu au risque de payer
le prix fort tu sais partir

l’immense reste entre peines et pleurs rires et jubilations
j’écris pas un jour sans tu rimes claires les tristesses
et arrange tu pars je vacille en lettres sans retour
tu sais ce que tu m’as fait ne cesse te faire l’immense
est entré et s’infinit en jour l’été partout toute chaque nuit
et larmes nous écrivent d’en bas au plus haut sans rien dire
d’autre qu’une source intarissable où me noie en murmures
et silences tu connais nos rires et chanson maintenant

dis is di age af reality
soh mek we leggo mitalagy
dis is di age of science an’ teknalagy
soh mek wi hol’ di clarity
mek wi hol’ di clarity
mek wi hol’ di clarity
thank’s lkj
dernière dédicace

temps qui change
et ne suis plus mon temps
c’est selon pour l’un pour l’autre
et dit le violon dit la chanson
dit l’air du temps qui pour l’un
pas pour l’autre je sais le puits
est vide tu sa source découle
je sais tu suintes je t’entends
non revenir mais le violon va
et puits d’amour a pas changé couleurs
c’est le temps du finir qui revient pas
mais sais que tu attends mon temps
reviendra dès que tu mouilleras
prendras mon temps à pleines mains
à pleins seaux nous inonderons

même si pas cet été
ton poème serait entré
frappait fort depuis longtemps
je ne sais ce que fais
c’est emporté
mais s’il faut larmes ne les garde et donne
j’écris en confondant ovide et rilke tsvetaieva et
pasternak
c’est elle lui que j’aime à tes trousses avant toutes
et vive nous vivons depuis longtemps dans la chambre
où tu remontes et je descends dans tes yeux
pour faire le tour en vélo comme livres d’enfants
tous nos contes et rimes agrandissent le touffu de la bête
si la belle retenue et riquet la houppe volubile
viennent lire dans le jardin près la mer où
mille et une fois
pas la dernière
toujours la première
c’est toi debout


sis
(e)


a tout dit alors je n’ai rien appris alors je n’ai rien à dire alors il y a te dire alors tais-toi alors plus fort alors force le passage et












rime

Aucun commentaire: