lundi 7 mai 2012

notre monde commence


notre monde commence
toujours sous les pouvoirs ta page
pleine de voix je t’aime

décrire comme mécrire rien que littérature
sans entendre
les silences du cri renouent nos sanglots longs
et ils disent le printemps quand tu fais la petite
lumière au fond des jours nos nuits

expertiser comme maîtriser des discours
sans paroles
ils disent au mégaphone médiatique les violons
et tu scates les automnes de mes onomatopées
quand on fait l’amour en guerre sociale

s’écrire comme s’enfuir en pays inconnu
sans bagages
ils disent sans papiers et rétention les camps
no man’s land monotones s’entendent nos enfants
dans leurs mains tu m’envoles ce poème

le 6 mai 2012 au matin

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