samedi 11 octobre 2014

de la lumière dans la voix


j’aime pas le terme mais montrées
du doigt les dénommées
et présence de la lumière dans la voix
psychiatrisée divisée fascinée
par je ne sais quoi la présence
incroyable à les voir et me prendre

contre un diagnostic la visite vite
faite pour les fondamentaux non pas martyr
une image qui hurle pour son père
incarcéré sur la place de la Concorde
ça place le gitan au centre
des frottements avec dans le personnage
interné de l’autre côté après la guerre
la folie dans le semeur et du tout le fou

la biblique vie du cosmos
autour du vieil if le registre du soleil
et le petit solitaire sur la route
de Tarascon bombardé en 1945
au quotidien d’une couleur rouge trop
au cœur des roms et trop de lumière
en révélant l’impossible philosophie
d’un contre-jour alors en noir et blanc
si la caravane brûle toutes
les figures illuminent la peinture

avec une longue histoire pleine
d’images en tête
et les pieds autour du feu on mange
et musique encore

ils me parlent si je suis différent
en face pas des modèles depuis
vingt ans ma famille tous
ces portraits sans vérifier
les jours des pique-niques et les voilà
comme ça ici maintenant

des ébullitions internes
épaisses qui convulseront
ou ne seront pas comme
cette touche tournoyante
et puis sauf et plus que saint

pour entendre c’est difficile
à écouter alors
le racontage commence
de 1944 à hier encore
transversent des formes
libres des images parlent







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